Un rag… Non un rat musqué !!!

11 janvier 2014, un ami Archer me téléphone pour me demander d’aller faire un tour aux Rags du coté de BROU (en Eure-Et-Loir), un terrain qu’il connait bien.

Rendez-vous pris, nous allons ensemble sur place vers 15h00.

Une fois sur les lieux, je découvre un territoire où se trouve deux petits cours d’eau, bordés de quelques peupliers et arbrisseaux, qui font le pourtour d’un champ d’herbe.

Nous nous équipons, puis nous progressons pas à pas, à tour de rôle, le long de ces ruisseaux. A un moment donné, deux Rags plongent à moins de dix mètres de nous, sur l’autre berge sans que nous ayons eu le temps de dire ouf ! Puis un troisième se dérobe derrière nous, mais nous ne le retrouverons pas, surement déjà repartit au trou.

Sur la fin de notre parcours, vers 16h45, je vois une tache rousse bouger à 50 mètres de moi, sur l’autre rive. Au vu du biotope alentours, il y avait moyen de progresser pour l’approcher d’un peu plus près, car trois peupliers, distants chacun de 3 à 4 mètres, bordaient ce ruisseau dans sa direction. Je décide donc de progresser d’arbre en arbre, caché derrière chacun d’eux, pour m’en approcher au plus près possible.

Arrivé près du troisième, à une vingtaine de mètres, il se jette à l’eau, puis fait une cabriole sous l’eau avant de revenir à la surface et nager dans ma direction.

Je pris donc un peu de recul par rapport à mon arbre, pour pouvoir armer mon arc à poulie, et attendre qu’il me déborde du côté gauche. Ce fut le cas quelques secondes après, et tout doucement mais surement, je le suivis dans mon viseur. Quand je fus prêt, mon doigt appuya sur la détente du décocheur, la flèche le traversa et le cloua au fond de la vase. Il se débattit et se décrocha de la flèche pour dériver au fil de l’eau. Mon collègue plus expérimenté voulu doubler le tir, mais ne le fit pas, car l’animal donna son dernier souffle une dizaine de mètres en contrebas du courant.

Une fois récupéré, il s’avère à y regarder de plus près que ce fut plutôt un rat musqué d’à peu près 1,5 à 2,0 kg !

Tir effectué à moins de dix mètres, avec un arc à poulies BEAR Light Out 61 livres et flèche carbone + bilame Red Aftershock .
Noms du duo de choc :
Tireur: Pascal ERNULT
Poursuiveur: Pascal PEHO

Pascal ERNULT, Janvier 2014

Gastronomie d’automne à Rambouillet

Gastronomie d'automne à Rambouillet 2013

CAF animait ce Samedi 16 novembre, un stand lors de l’évènement organisé par l’office de tourisme de Rambouillet. Son but était d’associer le monde de la chasse à celui de la gastronomie et de la tradition.

Notre capacité reconnue à animer un stand attractif et à communiquer sur notre passion fait que la Ficif (notre fédération) a suggéré notre association pour représenter la chasse.

Nous avons rencontré un grand succés au vu de la fréquentation du pas de tir et des commentaires élogieux des différentes personnes qui nous ont rendu visite (conseillers municipaux, responsables de l’Office de tourisme, journalistes etc….).

Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine avec un stand encore plus ambitieux.

Un grand merci à William, MicheI, Sébastien et Vincent pour avoir sacrifié leur journée de chasse et être venu apporter leur aide.

décembre 2013

Nouvelle saison à Liérru.

Le faon de biche de François FAUCHON

Ma deuxième journée cette saison sur ce magnifique territoire de 2700 hectares géré d’une main de maître par Sixte et Pascal.

9h00 Sixte nous rappelle les consignes de tir pour la journée et nous annonce que nous ferons trois traques, Pascal m’indique que je vais être placé dans le milieu de la battue durant la première traque.
Je suis déposé par David en même temps que le reste de la ligne, je dois donc m’enfoncer de 300 mètres dans la battue sur l’allée perpendiculaire et faire au plus vite pour m’installer.

Je trouve un arbre, coupe quelques branches et commence mon ascension. Je suis en train de finir mon installation lorsque j’entend du bruit dans mon dos. J’attrape mon arc, encoche une flèche et me retourne pour voir arriver droit dans ma direction un cerf qui se dérobe tranquillement, il tourne légèrement et va venir s’arrêter sur ma gauche à 15 m plein travers, dans une position idéale, mais, car il y a un mais, Sixte ce matin nous a donné comme consignes de tir pour les cerfs 8 cors maximum, et celui-ci est un magnifique douze, il me sent, fait un bon de côté, s’éloigne de quelques mètres et s’arrête à nouveau, puis repart tranquillement. Je n’apercevrai qu’une biche et un faon qui traversent loin devant moi durant le reste de la traque.

Deuxième traque, je suis posté sur une refuite à l’extrémité de la traque, je m’installe et patiente. Un premier chevreuil va passer sur une coulée située à une quarantaine de mètres de moi puis va sortir plus loin sur ma droite, puis un second, suivi par un sanglier d’une cinquantaine de kilos, M…E, je n’ai pas choisi le bon arbre !
Puis quelques cervidés remontent cette même coulée en sens inverse et rentrent dans la traque, les traqueurs arrivent et se réalignent sur une allée située à une centaine de mètre devant moi, et la traque repart.

Cela fait quelques minutes que les rabatteurs sont partis lorsque sur ma gauche apparaît ce que je crois être une bichette, je me dresse sur ma plateforme et arme mon arc, elle se rapproche doucement et vient s’arrêter à douze mètres de moi, trois quart face. Ma flèche part et je vois disparaître l’encoche lumineuse dans le corps de ” mon animal ” avec un bruit de succion, elle fait demi-tour, repart en faisant le gros dos et disparaît derrière le feuillage. Je suis serein l’atteinte est bonne.
Le temps passe, j’entends un bruit de galop sur ma droite et aperçois une harde de cervidés qui arrive, toujours sur cette même coulée, vraiment trop loin !!!
Je me tiens prêt au cas où ceux-ci décidaient de venir par la coulée où est arrivée la bichette, la harde continue à gauche puis fait demi-tour et repart par où elle est arrivée.

Fin de la traque, je préviens Sixte de mon tir et lui demande de prévenir Philippe le conducteur de chien de sang.
Celui-ci arrive peu de temps après avec son rouge de Bavière ” Ténor du vivier frère Robert “.
Je montre le point d’anschuss à Philippe, Ténor en prend aussitôt connaissance et part rapidement, au bout d’une cinquantaine de mètres nous trouvons du sang, Ténor accélère, nous le suivons, nous parcourons encore 180 mètres et trouvons le faon femelle mort devant une cépée, ma flèche a traversé les poumons et est ressortie au niveau du bas ventre, elle est cassée en trois.
L’animal aura parcouru 220 m.

Je remercie Philippe et caresse son chien pour le féliciter de cette belle recherche. Nous faisons rapidement quelques photos car durant la recherche Philippe à reçu un appel pour effectuer deux autres recherches.

Au cours de la troisième traque, je n’aurai qu’une harpaille de sept animaux qui viendra à trente mètres de mon poste, protégée par la végétation.

Au tableau, Sixte me remettra les honneurs comme il se doit.

Matériel utilisé :
Arc Mathews Helim de 65 livres
flèche FMJ encoche lumineuse Nocturnal et lames six tranchants Easton F15.

François FAUCHON décembre 2013

Un BB de 142 kilos.

Le BB de 142 kilos de François FAUCHON

En ce lundi matin 2 Décembre, je suis de retour à la chasse à l’arc, en ayant fait une petite incartade à la carabine et prélevé un petit brocard, ce qui est de plus en plus rare, car je préfère vraiment prendre mon arc pour les sensations que cela m’apporte et pour les relations plus proche avec la nature.

Avant le briefing, David, qui discutait avec ses amis, dit qu’il y a un gros sanglier sur le secteur où nous allons chasser et qu’il allait le tuer. En rigolant je lui dis qu’il serait pour moi, celui-ci rétorqua que je ne ferai pas grand-chose avec ” mes fléchettes ” et pourtant…

Départ pour la chasse, Pascal m’annonce que pour la première traque je serai sur la zone que j’ai surnommé ” l’indécence “, car lors d’une chasse précédente dans ce même secteur, j’ai vu passer autour de moi, environ cent cinquante animaux. Sous mes pieds, à cinquante mètres, mais sans pouvoir décocher une flèche. En effet lorsque j’ai choisi mon arbre je n’avais pas fait attention à l’environnement, et une fois installé, je me suis retrouvé avec des branches tout autour de moi. J’ai aussi eu des opportunités sur des animaux ne rentrant pas dans les attributions de la journée. Aujourd’hui je choisi donc un arbre bien dégagé, coupe quelques branches basses et m’installe à 4 – 5 mètres de haut. Le temps passe, rien à l’horizon. Ce n’est pas l’euphorie de la fois précédente, le vent est tourbillonnant, une volée de mésanges noires passe de branche en branche.

Je commence à entendre les traqueurs au loin. J’aperçois un premier chevreuil à une centaine de mètre, puis une grosse chevrette et un brocard viennent dans ma direction. La chevrette va faire un tour complet à 15 mètres de mon arbre, m’éventer et partir au trot. Le brocard, lui, va venir également à quelques mètres mais rester sous la protection des arbres et repartir en arrière. Les traqueurs entrent dans l’engrillagement de régénération à l’opposé de mon poste. J’entends un bruit de course d’animaux sur ma droite et essaie de voir ce dont il s’agit mais je ne vois rien. Puis, j’entends taper dans le grillage situé à 60 mètres derrière moi, me retourne et aperçois un gros sanglier venir au petit trot droit dans ma direction. Je n’hésite pas une seconde, je l’estime à 130 kg, me positionne et arme mon arc. Il s’arrête à dix mètres le flanc caché par un arbre, il écoute et hume l’air, redémarre. Je ne peux tirer, il y a une branche qui me gêne. Il est enfin dégagé, je décoche au même moment où il grogne et accélère, je pense qu’il m’a senti. Je vois mon empennage jaune fluo et l’encoche lumineuse dressée sur le haut du sanglier. Il parcourt une soixantaine de mètres, s’arrête, se retourne puis repart. Deux autres sangliers arrivent par la même coulée mais bien trop vite pour espérer décocher une flèche, puis encore quatre autres qui vont bifurquer à une trentaine de mètres et continuer sur le chemin.

Le BB de 142 kilos de François FAUCHONLes traqueurs arrivent, j’appelle Alain pour lui dire que j’ai fléché un très gros sanglier et qu’il est bien armé. Ce dernier vient jusqu’à l’anschuss et suit la trace qui est très visible dans les feuilles. A environ trente mètres il trouve un peu de sang, poursuit la piste, il y a encore du sang c’est bon signe !!!
La traque repart, le temps me semble long, en fin de traque un coup de feu claque, puis la fin de battue est sonnée. Je me hâte de descendre de mon arbre pour aller retrouver les traqueurs
afin d’avoir des nouvelles. Lorsque que j’arrive au carrefour, quatre traqueurs sont présents et viennent m’annoncer qu’ils ont retrouvé ” mon sanglier ” et qu’ils l’ont achevé à la carabine, ” ils n’ont pas osé l’achever à l’épieu ” puis ils me montrent la photo ci-contre.
Je vous laisse imaginer ma joie à cet instant.
Il aura parcouru 400 mètres avec une flèche traversante de haut en bas, trois quarts arrière, atteinte au foie et lame ressortie coté opposé.

Nous nous retrouvons au lieu de rendez-vous pour la seconde traque, nouveau briefing, le pick-up avec les animaux prélevés arrive. Mon sanglier est enfoui sous les autres. Un des traqueurs dégage un peu la tête pour que nous l’apercevions, puis nous repartons pour la deuxième traque.

Je suis placé dans le secteur où j’ai fléché un faon précédemment. Je me rapproche de la coulée qui était bien fréquentée la fois précédente, mais comme ce matin c’est le désert. Les minutes défilent, interminables, après une heure enfin j’aperçois un petit sanglier mâle de 40/50 kg qui vient dans ma direction en grognant. Mais arrivé à quarante mètres, il tourne à gauche et continue son chemin. Une chevrette prendra la même direction. Les minutes passent, j’entends du bruit sur ma droite dans les feuilles. Je reconnais celui d’une compagnie de sanglier, je me lève et scrute la barrière de houx devant moi. Il en sort une quinzaine d’animaux de différentes tailles qui vont passer sur la coulée où sont passés le sanglier et la chevrette un peu plus tôt. J’entends un léger bruit dans mon dos, me retourne et je vois un gros sanglier très noir que j’estime à environ 110/120 kg qui se dérobe à une vingtaine de mètre de moi. Je ne ferai que le regarder, il m’a bien eu ! Deux postes différents sur ce secteur et deux fois où les animaux ne prennent pas les mêmes coulées. La fin de traque est sonnée.

De retour au pavillon de chasse, mon sanglier trône au milieu de l’esplanade de présentation des animaux. Je suis fier comme un coq devant ce magnifique animal de 142 kg au trophée impressionnant, que Saint Hubert m’a permis de prélever.

Au fur et à mesure que les chasseurs arrivent, je reçois leurs félicitations, relate l’action une bonne quinzaine de fois et nous faisons de nombreuses photos. Je vais chambrer un peu David en lui disant : ” t’as vu ma fléchette !!! ”

Ce sera avec une certaine émotion que je recevrai les honneurs et les félicitations de la part de Sixte devant l’ensemble des acteurs de cette magnifique journée.
Je remercie Pascal et les traqueurs pour leur travail et pour avoir retrouvé mon sanglier.

Cette chasse se situe sur un territoire de 2700 hectares en milieu ouvert avec une population d’animaux en plein essor qualitatif et avec quelques beaux spécimens, il y en a d’autre je vous le dis, ceci grâce à la politique de gestion mise en place par Sixte et son équipe.

Quel plaisir de pouvoir chasser sur un tel territoire et de voir autant d’animaux, même si je n’ai pas la possibilité de décocher à chaque fois, parce que l’animal présent n’entre pas dans les consignes du jour ou parce qu’il y a une branche là où il ne faut pas, mais c’est magique de choisir son arbre et d’avoir les animaux à ses pieds sur une telle surface de territoire.

Cette saison après 6 jours de chasse, je n’ai pas eu une journée où je n’ai pas eu un animal à moins de dix mètres.

Mon matériel :
Arc Mathews Hélim 65 livres
flèche FMJ avec encoche lumineuse Nocturnal et lame 6 tranchants F15 Carbon express.

François FAUCHON décembre 2013

“Allez à droite on avance…”

Avec le son…. !!!

« STOP A GAUCHE »
« J’AI DIT LE LONG DE LA JACHERE »
« LE BERET NOIR, A EGALE DISTANCE LES UNS DES AUTRES »
« COQUINE, ICI ! » (NDLR : ça c’est pour la chienne… !)

Ahhhh ces paroles nous reviennent aux oreilles. Que c’est bon d’entendre la douce voix d’Hubert. Hubert vous ne le connaissez pas ? Mais si on en a déjà parlé dans de précédents reportages. Vous savez c’est celui qui nous murmure à l’oreille que l’on n’est jamais à la bonne place ! 🙂

Bon vous l’aurez compris, nous sommes de retour à Rouvres. Un peu plus d’un mois après avoir tenté de mettre des centaines de faisans à notre carnier, nous remettons ça (pour rappel, seules 2 poules faisanes ont fini au tapis la fois précédente). Et ça va être corsé aujourd’hui, car le vent est de la partie.

La première traque est tout juste lancée que les chiens nous envolent une petite vingtaine de faisans. Ca promet, mais les chiens il va falloir se calmer un peu, sinon nous n’allons pas tirer grand-chose de la journée.

Les traques et les recherches de flèches s’enchainent jusqu’à midi pétante. Nous nous posons au Sous-sol de la maison d’Hubert, et notre ami Franck met l’animation comme à son habitude lors du repas. Nous sommes pliés de rire de ses histoires !

L’après-midi continue sur la lancée du matin, la dernière traque étant un festival de vol de faisans. Certains devront aller faire le plein de flèches pour continuer à tirer.

Rien au tableau finalement, mais une excellente journée passée sans pluie (enfin presque), mais surtout dans une excellente ambiance et avec beaucoup de beaux faisans, qui je vous l’assure, volent vraiment très bien. Trop bien pour nous petites flèches qui ne vont pas assez vite…

Si maintenant avec tout ça, vous n’avez pas envie de venir faire un tour à Rouvres, c’est que :
1. Nos reportages ne sont pas bien écrits et ne donnent finalement pas envie venir…
2. Vous n’avez pas fini de monter vos flu-flu…
3. Vous avez vraiment peur de vous mesurer à de vrais faisans ! 😉

Sébastien LE MEUR, novembre 2013

Challenge CAF/ACAN 2013… La vidéo

Avec un mois d’avance, ce n’est pas un prématuré, mais l’accouchement fût plutôt difficile !

Vous n’y croyiez plus ? Et ben moi non plus ! Mais en ces fêtes de fin d’année, il faut croire au père noël pour que les rêves se réalisent 😉

Alors bonne séance, pour vous remémorez ce bon moment et RDV en mai 2014 pour le prochain challenge.

Pour revoir le reportage c’est par ici

Sébastien LE MEUR, décembre 2013