Archives de catégorie : La vie des CAF

Salon de la Chasse et de la Faune Sauvage de Rambouillet 2015

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Ce Salon, qui se déroule sur quatre jours, est une des deux grosses manifestations annuelles pour CAF, en matière de mobilisation de moyens matériels et humains.

Nous y participons parce que la FFCA, titulaire de l’invitation, délègue dans le cadre du partenariat FFCA/CAF, l’essentiel de l’organisation, de la gestion et de l’animation, à CAF, tout en assumant les coûts de l’opération.

Cela constitue pour CAF, une opportunité incomparable pour faire la promotion de notre association, tout en rendant service à notre fédération. C’est pour cela, que nous nous y investissons aussi fortement.

Pour cette édition, nous avions à gérer, comme tous les ans, un stand pour l’accueil du public et un pas de tir d’initiation au tir de chasse. Cette année, le stand accueillait en plus un facteur d’arcs – Denis BETOULLE, un facteur de flèches – Julien BESIO-LAURENS, qui présentaient les produits de leur remarquable production.

Le stand tenu conjointement par des CAF et des administrateurs de la FFCA, a vu passer bon nombre des 40.000 visiteurs du Salon. Il a permis de faire la promotion de la chasse à l’arc, auprès d’un public de chasseurs, enregistrer quelques demandes de JFO et a également permis, autour d’un café, de rencontrer et discuter avec des archers adhérents à CAF ou à la FFCA.

Sous un soleil quasi-permanent, le pas de tir qui permettait de s’initier à l’arc-trap ou au tir sur des cibles 3D, a connu un vif succès. Plusieurs centaines de personnes y sont venues dans la bonne humeur, tirer quelques flèches.

Sur ce pas de tir, il y avait également la possibilité d’essayer en libre-service, les arcs de la marque Win&Win.

Accessoirement le pas de tir, a aussi permis de gérer la partie « tir à l’arc » du « concours des armuriers » organisé par le Salon. Il a aussi reçu la visite de l’équipe de tournage de la chaine Season’s.

Nous remercions chaleureusement, en espérant n’oublier personne :

  • Les adhérents de Caf qui sont venus nous aider tant sur le stand, que sur le pas de tir, mais aussi ceux qui ont participé au montage et au démontage,
  • Versicolor, l’organisateur du Salon, pour son accueil et son aide précieuse,
  • Laporte SA qui nous a fourni gracieusement, la totalité du matériel arc trap (machine, arcs, flèches et mur),
  • Marc Rouget, importateur des arcs Win&Win.

François FAUCHON et Philippe LEGOUT.  Avril 2015

Remerciements : CAF, tient particulièrement à remercier l’homme orchestre de ce Salon, François, qui a géré la quasi-totalité de l’organisation, ainsi que Philippe qui a veillé sur le pas de tir pendant les 4 jours.

COM’CAF de Juillet 2015

 Edito

Nous reprenons le cours normal de nos COM’CAF, après un mois d’absence.

Elles seront également consultables dans la rubrique « nouvelles » du nouveau site Internet CAF.

Depuis début mai, il s’est passé beaucoup de choses :

  • 2 JFO, une a Grisy les Plâtres (une première) et une à Boutigny qui nous ont permis de délivrer leur attestation de chasse à l’arc, à une trentaine de personnes.
  • Le Challenge CAF, pour sa 11ème édition, qui a encore connu un joli succès.
  • « L ‘inauguration » du terrain d’entrainement du Tremblay, « new-look », avec ses nouvelles installations.
  • L’assemblée générale de CAF.

Vous retrouverez sur le site CAF des reportages sur l’essentiel de ces évènements.

Par ailleurs, nous mettons en service dans les tous prochains jours, un nouveau site Internet CAF, comme l’ancien il sera accessible à l’adresse : www.asso-caf.fr

Ce site a été conçu et réalisé par Bertrand Poquet – administrateur et webmaster de CAF.

Vous y retrouverez, l’essentiel des rubriques du site précédent, avec une possibilité nouvelle, celle de pouvoir mettre des commentaires sur les reportages et évènements CAF. (Soumis à modération)

Avec le début du nouvel exercice cynégétique, arrive le temps du règlement des adhésions. Vous allez recevoir, d’ici quelques jours, votre appel à cotisations :

  • Attention, cette année vous ne pourrez effectuer votre paiement que par chèque, la fonction Paypal étant inactive provisoirement pour des raisons de maintenance.
  • Merci par avance, d’effectuer rapidement vos paiements pour nous éviter des relances couteuses, en temps et en énergie.

En attendant de vous revoir au terrain ou à la chasse, le Conseil CAF, vous souhaite de bonnes vacances.

Le Calendrier des évènements de l’été.

 Entrainement

Profitez du terrain pour venir vous entrainez dans des « conditions chasses ». Nous vous rappelons que le terrain du Tremblay a été entièrement remodelé. Vous disposez désormais de plusieurs postes de tirs surélevés, d’un mini parcours 2D permanent, et toujours de l’arctarp/rabbit ainsi que du parc de cibles 3D.

Prochaines ouvertures du terrain :

  • Samedi 4 juillet au Tremblay
  • Samedi 18 juillet à Boutigny
  • Samedi 8 aout au Tremblay

Saint Gilles au Tremblay

Le dimanche 6 septembre, CAF animera un pas de tir initiation, à l’occasion de la fête communale du Tremblay.

Venez nombreux nous voir et profiter de cette fête (brocante, fête foraine, voitures anciennes, aéromodélisme, restauration sur place).

Prochaines JFO

  • Samedi 19 septembre à Marly le Roi
  • Lundi 21 septembre à Marly le Roi

Vous avez toujours la possibilité de venir à l’entrainement lors de ces journées de JFO.

Boutique CAF

Retrouvez la boutique CAF lors des ouvertures des terrains du Tremblay, ou évènements particuliers auxquels CAF participe..

CAF Logog petit

 

Vous pouvez vous y procurer le logo CAF en version à coudre, scratch, ou à coller (2 tailles). Tarif de 1 à 5€ suivant le modèle.

 

 

 

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Mais aussi un Tee-shirt Raptor (motif Camo Realtree APHD) fourni avec un logo CAF à coudre, au tarif de 35€.

 

 

 

 

Vos exploits sur le site web CAF

Cette saison a pu être pleine de réussite pour vous ? Faites-nous vivre vos émotions et votre fierté à travers un petit récit et une jolie photo afin d’alimenter la rubrique « Vie des CAF » du site.

Conditions de tir, comportement de l’animal, atteinte et distance de fuite sont des expériences précieuses, alors n’hésitez pas à nous communiquer vos réussites ! (Envoyez votre récit à cette adresse : web@asso-caf.fr )

Ce site est surtout le vôtre, faites le vivre.

Petites Annonces

CAF vous propose un espace de PA sur le site, utilisez-le, de nombreuses ventes ont déjà été réalisées. Les annonces sont éditées dans l’onglet « petites annonces » de la Vies des CAF.

 

CAF (CHASSEURS A L’ARC FRANCILIENS)CAF Logog petit

 

 

Mairie du Tremblay – 17 rue du Pavé 78490 – LE TREMBLAY SUR MAULDRE

Contact : secretariat@asso-caf.fr   –  06 14 26 30 80

 

Compte Rendu de l’Assemblée Générale CAF 2015

« de 21 »

cliquez sur le diaporama ci-dessus pour faire défiler les photos

La 11ème assemblée générale de CAF  s’est déroulée dans les locaux de la mairie du Tremblay sur Mauldre, le 28 juin 2015 à 10 heures 30.

Une quarantaine d’adhérents  étaient présents ou représentés, et nous avons eu le plaisir d’accueillir les invités suivants  :

  • Monsieur LE FOLL, maire du Tremblay,
  • Monsieur Thierry CLERC, président de la FICIF,
  • Monsieur Eric de LAVENNE, président de la FFCA,
  • Monsieur Pierre VERGNE, président de l’APAY,
  • Monsieur Joël DRUYER, président départemental des Louvetiers.

Après avoir rendu hommage à Michel Houée qui nous a quitté cette année, le président a, entre autres, présenté les rapports moral, d’activités et financier de l’association. Nous avons également effectué le renouvellent d’une partie des administrateurs puis donné la parole à nos invités.

Cette AG s’est déroulée dans la convivialité et la bonne humeur et fût clôturée par un pot de l’amitié.

Vous trouverez le compte rendu complet de cette AG ici .

Le Conseil CAF -Juin 2015

Pèlerinage Lorrain pour quelques CAF

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Nous renouvelons cela depuis 4 ans au cours du mois de janvier et retrouvons avec plaisir quelques solides amitiés. Nous étions sept, cette année, Bertrand, Fabien, François, Michel, Pascal, Philippe et moi.

Les années précédentes, nous avions chassé deux journées archers-only (les Fourasses à proximité de Nancy et Commercy) … complétées par une ou deux journées “battues mixtes”. Les calendriers des Fourasses et de Commercy ne coïncidaient pas avec le nôtre … dommage ! Nos contacts locaux – archers – nous avaient prévu 4 “intégrations” à des battues mixtes … l’exercice est difficile : bien sûr, du bon et du moins bon !

Vendredi, Forêt de Haye à proximité de Nancy, petit comité de carabiniers et nous (+ quelques locaux, soit un total de 10 archers), Olivier s’efforce d’optimiser notre ligne … sans réel succès ! François, du haut de son auto-grimpant lâche en vain, mais sans dommage, une flèche sur un chevreuil que j’avais aperçu de loin ! … ma seule rencontre de la journée. Les sangliers, relativement présents, mais malins se jouent des rabatteurs et chiens … un seul sera victime d’une balle. Rien de particulier à signaler !

Samedi et dimanche direction les Vosges ! Pierre Percée pour être précis. Intéressant pour nous, gens des plaines. Relief, comment dire ! … dépaysant ! La végétation nous est plus familière, mélange de haute futaie et régénérations, mais aussi d’immenses sapinières très sombres !

Première traque : notre chef de ligne semble bien connaître son affaire … moins bien notre problématique de chasseurs à l’arc. Pourtant quelques archers sévissent sur le massif. Il compose au mieux et place en retour dans une pente : un carabinier, puis Michel le long d’une bande de feuillus, un peu sale, puis moi au delà de cette bande dans une futaie bien claire – je lui indique que cela ne me pose aucun problème – et enfin lui, à une soixantaine de mètres de moi dans le clair toujours . Il me voit parfaitement. Nous sommes un peu en surplomb d’une petite route. La poussée intéresse l’enceinte au-delà de la route.

Un mot sur les objectifs : sangliers ad libitum en respectant les règles habituelles de bon sens , chevrillard (je crois que nul n’en verra au cours des deux jours) et pour les cervidés : faon sans restriction, une bichette … et une seule, un daguet … et un seul – donc rigodon de rigueur en cas de réussite – enfin, cerf uniquement pour les actionnaires … pardon, pour les partenaires, … selon leur réalisation antérieure !

Les traqueurs et leurs chiens démarrent – très lentement – devant nous . A peine se sont-ils fait entendre que les claquements d’un feu nourri nous parviennent depuis l’autre extrémité de l’enceinte. Les copains nous raconteront par la suite qu’ils se sont retrouvés au milieu de cette pétarade, des sangliers jaillissant de toutes parts. Pascal a eu une occasion … anéantie par la poudre !

De notre côté, calme plat ! … ou presque …

Une biche accompagnée de son faon se défile, traverse la route à une trentaine de mètres à ma gauche, puis suit la route en dessous de moi . Je suis, debout, collé à mon arbre, un énorme hêtre, plus de deux fois large comme moi . Arrivés à mon niveau, ils prennent le parti de monter vers ma position, tranquillement, au pas, peut-être au petit trot .

Un tradi, flèche encochée, c’est encombrant. Je n’ai qu’une possibilité : un tir sur la droite … ¡Ojala! … Ils sortent du bon côté, en reprenant, avant même d’être parvenus à ma hauteur, sans doute troublés par ma présence, mal perçue, une trajectoire à nouveau parallèle à la route, sans précipitation, au même train . Ils sont là, à ma droite, la biche en tête à cinq-six mètres, puis sept, huit, dix mètres … Je monte mon arc … à moitié … sans réaction de leur part . Le faon, un peu en retard, me présente son trois-quarts arrière . Un doute m’envahit très vaguement. Je n’ai que rarement été confronté à des cervidés si près … un arc en main. Leur train n’a pas varié. Douze … puis quinze mètres, conséquence de ce petit flottement. C’est mort ! Ils s’immobilisent à une trentaine de mètres à ma droite dix – quinze secondes, en travers puis remontent calmement au niveau du sale … C’est pour Michel, pensé-je !

En fait, ils sont plus à sa droite. Il ne les verra pas. Une déflagration retentit … la biche redescend, au galop, seule, cinquante mètres plus loin, saute la route pour rejoindre l’enceinte d’où elle venait.

La tension retombe. Je me rassois … quel nigaud je suis ! … une telle occasion ne peut se représenter de sitôt. Néanmoins, je reste persuadé d’avoir fait le bon choix … je n’ai jamais obtenu de bons résultats, un doute à l’esprit … c’eût été tellement plus simple face à la triade biche-bichette-faon … ¡Es asi!

Je revis la scène sans trop d’états d’âme … un mouvement sur ma gauche me sort de mes élucubrations. Il ne s’est pas déroulé dix minutes. Au même endroit, un ou deux animaux viennent de couper la route. La même scène se rejoue. Je ne rêve pas : une biche et son faon. Ils sont arrêtés, près de la route. La biche est masquée par un taillis, je situe mal le faon … mais je suis assis. C’est le seul moment, si le scénario est respecté, durant lequel je pourrai me lever … j’en profite. La biche prend la même voie que la précédente, même tempo. Un petit chien, un peu plus loin, les pousse. Le faon s’est mis en mouvement … nerveusement … il m’a capté. Ils parcourent une quinzaine de mètres le long de la route de mon côté, puis retraversent et disparaissent, sans précipitation, dans l’enceinte de départ, malgré leur poursuivant. Je ne pourrai saisir cette seconde chance.

CRW_5019Rien de notable jusqu’à la sonnerie libératrice … mon voisin-carabinier vient me récupérer, il n’en a pas perdu une miette et me lance, taquin : “ils ne vous convenaient pas !“. J’essaie de lui expliquer mon imperceptible doute faon-bichette … qu’à l’arc, lâcher sa flèche, un trouble à l’esprit, est souvent amèrement regretté … pas certain qu’il ait pu comprendre ! Nous remontons le reste de la ligne et retrouvons Michel – qui, posté trop en retrait, n’a pu participer – et le tireur devant le faon resté sur place. Mon voisin, chef de ligne, perçoit, alors mieux mon doute et hésite à apposer le bracelet “Faon” qu’il a en poche … il attendra confirmation d’un ancien !

Retour au rendez-vous … la neige annoncée commence à tomber … de plus en plus fort … rapidement la forêt se voile de blanc.

J’ai bien sûr droit à quelques gentilles “moqueries”. La moitié de notre équipe n’est toujours pas de retour … où sont-ils ? Ils transportent le casse-croute, merde !

En fait, ils ont essayé d’aider un des actionnaires immobilisé dans une pente où il n’aurait pas dû s’engager. Il est coutumier du fait. Fabien en a profité pour vider quatre sangliers en un tour-de-main. Nous les attendrons une bonne heure. Il a fallu aller quérir un tracteur …

La neige s’arrêtera en début d’après-midi, après-midi que nous passerons dans une zone magnifique, fortement escarpée … je suis le seul de notre ligne (uniquement d’archers) à voir un animal : un goupil qui se défile un peu trop loin, dans la pente.

Résultat de la journée … j’ai eu la seule réelle occasion parmi les chasseurs à l’arc, avec l’issue que l’on sait … de notre côté, pas de sanglier. Les autres auraient pu avoir une ou deux occasions mais compliquées au milieu des carabiniers, carabiniers qui ont tué un cerf – une seconde tête prometteuse – deux faons et, il me semble, 7 ou 8 sangliers dont deux beaux pépères respectables. La soirée commence sous une nouvelle averse de neige … neige annoncée pour toute la nuit. Nous rentrons.

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Nous revenons à Pierre Percée dimanche où nous chassons sur deux autres lots. Michel Lorrain, qui n’avait pu se libérer samedi, nous rejoint avec son éternelle jovialité … il est au courant, je ne sais comment, de mes atermoiements de la veille et me chambre un peu … nous en reparlerons !

Le tableau de la veille, important, conduira l’organisation à attaquer des enceintes moins fréquentées … une chevrette passera entre Pascal et Michel Lorrain sans que ce dernier ne la voit. Pas de rencontre pour nous … des images et des souvenirs plein la tête, nous quittons Pierre Percée !

Lundi nous retrouvons la Forêt de Haye “chez Michel Lorrain” . Quatre-vingt chasseurs sont attendus dont une quinzaine d’archers … la neige qui ne cesse de tomber entraine quelques défections.

En présence d’un tel effectif, l’organisation doit être millimétrée. Elle l’est. Nos particularités – de chasseurs à l’arc – sont prises en compte. Quatre lignes de carabiniers ferment une immense enceinte en régénération. Nous attendons qu’ils soient postés pour aller occuper, dans un silence absolu, l’allée centrale. Chacun s’enfonce dans un layon latéral d’une vingtaine de mètres. Puis les traqueurs entrent en action et parcourent en plusieurs étapes le terrain. La neige continue de tomber.

A peine ont-ils attaqué que je vois à travers les baliveaux à une quarantaine de mètres se défiler une compagnie … Des détonations se font entendre, régulièrement, tout autour.

Ainsi posté, et tout étant masqué par le neige, il est bien difficile d’imaginer où l’occasion peut se présenter … il est indispensable d’être attentif sur 360°, peu compatible avec la discrétion requise. J’ai décidé de rester debout et n’ai donc pas pris de siège.

Brutalement, des craquements trahissent l’arrivée d’un animal devant moi … en fait deux, que j’aperçois rapidement à travers les baliveaux. Ce sont deux sangliers identiques que j’évalue à une soixantaine de kilos. Ils giclent à bon train, sur ma gauche, entre l’allée centrale et ma position à une dizaine de mètres … ça va vite, mais sans aucune hésitation, mon arc monte, mes doigts s’ouvrent. Fooouac ! Ma flèche se fiche, plein thorax du premier. Il part avec la flèche … merde ! Elle est un peu haute mais dans le coffre gauche … cela, j’en suis certain … par contre, sa faible pénétration me préoccupe vraiment. Dans le feu de l’action, la seule explication qui me vient à l’esprit est une décoche en sous allonge – encore faudrait-il qu’elle soit importante pour être la seule raison – sous l’emprise du froid. Je n’ai pourtant pas l’impression que cela ait pu se produire. Je suis bien couvert et ne pense pas – j’en suis même certain – avoir accroché ma corde avec mes vêtements bien ajustés.

Les minutes s’égrènent. Rien de nouveau ne se passe sur mon secteur. Je retrouve aisément la voie empruntée par mes deux sangliers … elle est bien marquée de boue sur la neige. J’imagine retrouver rapidement la flèche, retombée – faible pénétration et nombreux baliveaux … que nenni sur les vingt premiers mètres que je parcours ! … pas davantage de sang ! … pas une goutte ! … pas plus sur les nombreux baliveaux que j’examine ! Le pied est parfaitement visible pour l’instant. La neige continue de tout effacer. Je marque copieusement de quelques brisées. Dans la neige, inutile de compter sur le papier que j’ai en poche.

Environ 30 minutes plus tard, les traqueurs arrivent. Je leur conte mon histoire et découvre dans le regard de l’un d’entre eux toute la perplexité d’un vieux traqueur de sangliers lorrain face à la fragilité du bout de bois que je tiens entre mes mains. Il finit par me lâcher : “c’est fort ?” . Un peu embarrassé, je lui réponds : “quoi ? … c’est fort ? … 56 # … c’est bien !” “Non ! C’est assez fort pour traverser un sanglier ?… pour tuer un sanglier ?” Je comprends mieux “Ah oui ! … suffisamment fort pour traverser un sanglier ! … mais un sanglier ça a des os ! … bien placée, une flèche est fatale !

Ils rappellent les chiens, attendent les retardataires … l’affaire traine en longueur … l’info qu’un sanglier avait été fléché revient … un sanglier qui a été fléché a été achevé par un carabinier … un très beau mâle ! … nouvelle raison, pour moi, d’être dubitatif. Cela ne correspond pas à mon évaluation .

La poussée reprend enfin … il ne reste plus beaucoup de terrain à couvrir. Ça va vite. Fin de traque. Je retrouve les copains Régis a fléché un renard. Personne d’autre ne semble avoir lâché de flèche … ça sent « meilleur ». Je retrouve à 150 m de ma position celui qui a écourté la fuite de “mon” sanglier. Ils étaient bien deux l’un marquant manifestement le pas. Il l’a tué d’une balle de cou. Il est bien plus beau que je ne l’avais estimé. Il a bien une plaie de bilame dans le coffre gauche, un peu haute, d’où s’échappe un peu de sang mousseux. Nous le ramenons au rendez-vous et le vidons. La lame traverse la paroi entre deux côtes, le haut du poumon gauche et se fiche dans un corps vertébral sans le fracturer. Voici l’explication de la faible pénétration. Un caillot d’un bon litre est présent dans le coffre. Il est pesé vidé : 65 kg … sans doute environ 80 sur pied. La flèche a été retrouvée par hasard à une centaine de mètres de moi, fut et lame ensemble mais séparés, la lame – une Werewolf 150 grains – s’étant brisée au niveau du filetage. Cinq centimètres plus bas, elle attrapait l’aorte et l’histoire était un peu différente. Dommage !

La balle a permis d’éviter une fastidieuse recherche dans la neige, sur un terrain très fréquenté, foulé par d’autres sangliers possiblement blessés bien qu’il y en ait eu peu dans l’enceinte . Il y a deux ans, à une centaine de mètres de ce poste, dans la même enceinte, j’avais fléché un pépère identique. Persuadé d’être passé au dessus, j’avais fini par retrouver la moitié de mon fut brisé en son milieu, plein de gras après avoir traversé le garrot …

Excepté le renard de Régis, il n’y a pas eu d’autre flèche lâchée .

Au tableau, il a une quinzaine de sangliers provenant de cette enceinte dont un d’environ 140 kg (pesé vidé à 112 kg) et un autre d’environ 120 kg, deux chevreuils. En conclusion de cette journée – de notre séjour lorrain – Michel Lorrain aura quelques mots gentils, je l’en remercie …

À l’année prochaine !

Alain FREYCHE.

Journée Western à Saint-Rémy- L’Honoré

Il y a quelques semaines, nous étions sollicités pour animer un pas de tir, lors de la Fête Western, organisée par la mairie de Saint Rémy l’Honoré. Tout le monde sait, bien sûr, que cette charmante commune, se situe à quelques encablures de notre terrain d’entrainement du Tremblay.

La décision d’y participer, fut vite prise. Nous sommes en effet, toujours partants pour aller montrer, expliquer, si nécessaire défendre la chasse et la chasse à l’arc.

Et comme on nous appelle souvent les indiens, la décision fut prise d’y aller costumés … en indiens.

Voilà comment François, Vincent et moi-même nous nous sommes retrouvés ce samedi 27 juin entrain de faire tirer à l’arc des cowboys, des indiens grands et petits, sous un chaud soleil estival.

Excellent bilan pour cette journée :

  • Nous avons convaincus deux personnes de passer leur JFO,
  • Fait tirer à l’arc une centaine de personnes,
  • Pu parler sans détours, de chasse et de notre mode chasse, avec des gens qui n’en connaissent quasiment rien,
  • Nouer des relations amicales avec les archers des Essarts le Roi  qui étaient nos voisins.

Michel LEGOUX.

11ème Challenge CAF/ACAN

affiche2015ptUne organisation désormais bien rodée, l’aide précieuse de nos amis de l’ACAN, le soutien indéfectible de nos fidèles et généreux sponsors, une équipe CAF soudée et motivée, voilà la recette pour un Challenge réussi.

Si on y ajoute le beau temps qui fut de mise cette année, ce fut donc un Challenge presque parfait.

Plutôt qu’un long discours, nous vous laissons découvrir ce Challenge en images.

Une mention spéciale pour notre ami Vincent FAVRAULT a qui nous devons l’organisation sans faille de cette manifestation et à Eric LEGOUX pour le montage des  photos.

http://www.asso-caf.fr/blog/videos/CHALLENGE_CAF_ACAN_3.WMV

Le Conseil CAF.

CAF Logog petit

Les résultats

IndividuelTradiCompound- 16 ans
1erBob ESLAMPOURLaurent GAUTHEYClément LANGLOIS
2ndJean-Baptiste OLIVIER Dominique LANGLOISSalomé VELLA
3èmeEric BERHAMELGilles DEGHILHAGEAymeric GUIBERT
Par équipe : CAFLaurent GAUTHEYDominique LANGLOISGilles DEGHILHAGE
Tir au DrapeauJean-Baptiste OLIVIER
Coupe du PrésidentFrançoisFAUCHON

Les Sponsors

 

HUNTISSIMO PERCUSSION
SELFWOOD L’ARC EN MOUVEMENT
ROUGET COM-ARCS WIN&WIN FRERE LOUP
TOP ARCHERIE WILDSTEER
GOLD ARCHERIE EDITIONS CREPIN LEBLOND
LAUD ARCHERIE COUTEAUX DIDIER AUDOUX
CHASSE DU BOIS DES AISES JEAN-MARIE LUCIA – CHASSE EVREUX

Juillet 2015, avec la nouvelle saison, arrive un nouveau site Internet.

A compter du 1er juillet 2015, lorsque vous vous connectez sur www.asso-caf.fr, vous accédez désormais et directement, au nouveau site Internet CAF. Vous n’y serez pas perdus, puisque sous une présentation différente et plus moderne, vous retrouverez l’essentiel des anciennes rubriques.

Cette nouvelle version se veut plus dynamique et interactive entre les adhérents, et offrira la possibilité de poster un commentaire (soumis à modération) sur certains articles qui seront publiés dans l’onglet « la vie des CAF ».

Cette rubrique, nous l ‘alimentons de notre coté, avec des reportages sur les manifestations et les chasses ou CAF est présent. Comme par le passé, nous attendons avec impatience, vos récits, anecdotes, photos, critiques de livres, recettes de cuisine de gibier, etc …

Même, si vous pensez ne pas avoir de don pour l’écriture, adressez nous vos papiers, il y aura toujours quelqu’un, si nécessaire, pour remettre en forme. CAF ne peut vivre et s’épanouir qu’au travers de la contribution de ses adhérents.

Pour les faire paraître, une seule adresse : web@asso-caf.fr

Nous attirons votre attention sur le fait que, dans un premier temps, le paiement par PAYPAL, ne sera pas opérationnel. L’appel à cotisations, que vous allez recevoir prochainement, devra donc être honoré par chèque auprès du Trésorier.

Nous vous souhaitons une bonne navigation sur notre nouveau site, qui a été réalisé par Bertrand POQUET le webmaster de CAF.

Pour toute question ou suggestion concernant le site, vous pouvez le joindre à l’adresse suivante : web@asso-caf.fr

LE CONSEIL CAF.

CAF Logog petit

Mon premier grand gibier

Le sanglier de Jean-Wulf SOMMER
 

J’ai grandit avec un père chasseur en Allemagne et lorsque j’avais 19 ans en 1975 j’ai passé mon permis, mais je n’ai que peu pratiqué la chasse par la suite car le contexte me déplaisait à cette époque.

A 40 ans j’ai commencé le tir à l’arc sur cibles et très rapidement avec compound. Très vite j’ai épuré mon arc pour passer au tir instinctif que j’ai longtemps pratiqué en Alsace sur un parcours formidable.

Vu que mon père voulait me léguer ses armes je fût contraint de passer le permis de chasser Français et c’est là que j’ai découvert que la chasse à l’arc en France était une option que j’ai rapidement saisie en m’inscrivant à la JFO. Ensuite j’ai adhéré aux CAF où j’ai rencontré plein de gens bien et prêt de m’aider à faire mes premiers pas en tant que chasseur à l’arc.

Ma première sortie fut avec François au Bois des Aises lors d’une journée paradisiaque sans tableau, mais où un cerf est passé à 10 m de moi mais pour lequel il n’y avait pas de bracelet.

Ma deuxième sortie fut à Saint Martin la Garenne où Tony m’a invité dans une chasse mixte et où j’ai eu la chance de tirer mon premier sanglier.

Nous étions postés dans le bois et moi bien camouflé avec mon chien Congo tranquillement allongé à coté de moi.
Nous avons d’abord vu toute une compagnie de Vénéré passer entre 3 et 15 m à coté de nous, une quinzaine au moins – j’étais perplexe quant à l’efficacité du camouflage.
En entendant au loin la traque s’approcher de moi je vois un sanglier sortir à une distance de 35 m des sous-bois se dirigeant droit sur moi, j’arme l’arc sans qu’il me remarque et je suis sa trajectoire. Tirer de face c’est à éviter, ça je le sais ! A dix mètres il bifurque en trottant tranquillement sur sa gauche en me présentant son flanc. Zut il y a de la végétations qui m’empêche de tirer correctement. Puis il passe dans la fenêtre de tir idéale et sans vraiment réfléchir la flèche part et j’entends le bruit qu’elle fait lorsqu’elle entre dans l’animal. Je sais que je l’ai touché et ensuite je vois la flèche bien plantée dans son flanc dans la zone mortelle.
Néanmoins le sanglier accélère et disparaît dans les sous-bois, je sonne l’action et attend que la traque arrive. 45 longues minutes d’incertitude après, les traqueur et leurs chiens trouvent l’animal à 100 m de l’endroit du tir, il se lève péniblement et charge ses agresseurs, il sera servit par un coup de fusil et deux coups de dague. Malgré tout la flèche avait bien couché l’animal.
C’est un beaux mâle de 75 kg et je suis fier comme un coq de mon premier grand gibier, qui est en plus le seul de la journée de la chasse. Et je suis bien heureux de pouvoir confirmer les propos de Pierrot lors du briefing qui disait “Les chasseurs à l’arc lorsqu’ils tirent, c’est pour tuer” ! Malgré tout la flèche avait bien couché l’animal. Merci à tous qui ont fait de cette journée de chasse un moment inoubliable pour moi !

Jean-Wulf SOMMER, novembre 2014

ROUVRES rouvre aux archers CAF, le 3 octobre 2014 !

Le faisan sauvage à Rouvres, octobre 2014

Cliquez sur l’image pour accéder à la galerie photo

Comme les druides choisissaient le « ROUVRE » (espèce de grand chêne à feuilles caduques et à glands non pédonculés-Quercus petraea-) pour ses bois sacrés, et n’accomplissaient aucune cérémonie religieuse sans son feuillage, les archers CAF choisissent ROUVRES pour ses plaines vallonnées, sacrées elles aussi, parsemées de jachères, sous la houlette du druide Hubert, à la fois Vate, autrement dit devin qui interroge la nature et préside aux sacrifices (minimes pour les Phasianis), et Druide autrement dit celui qui professe l’éthique ou philosophie morale (Au moment du rond… « je vous rappelle que le sacrifice de votre voisin est proscrit… »).

Hubert et ses hommes de conviction qui sont l’objet d’honneurs extraordinaires… Mais pas de ceux de Laurent Perrier, façonnent depuis plus de 15 ans ce territoire avec abnégation et engagement. Qu’ils en soient remerciés ici-bas.
Venir à ROUVRES c’est comme entrer en religion tant la saveur d’une chasse aux faisans naturels est sans commune mesure avec le fait d’aller tirer de la cocotte…

Contrairement à toute logique, « ROUVRE » du verbe rouvrir (« ouvrir de nouveau ») a pour substantif dérivé réouverture (et non rouverture)… Alors que le verbe réouvrir n’est pas reconnu par l’Académie, ROUVRES est reconnu dans le monde de l’archerie comme un des meilleurs spots franciliens. Parlez-en aux archers CAF qui avaient répondu présent l’année dernière.
En ce premier vendredi qui suit l’ouverture, Hubert rouvre ROUVRES donc à quelques privilégiés pour une journée qui se conjuguera avec pur bonheur et bonne humeur.
Pour la réouverture du territoire, cela en « fût » une ! Un non, plutôt 560 (je parle de « fût »). Les chiffres sont impressionnants. Je vous les livre d’un trait… Imaginez… 560 flèches tirées, 600 oiseaux, au bas mot, parce qu’au bout de deux traques on ne compte plus… Sauf, les consommables consommés. Caroline nous avait pourtant alertés… « Prévoyez large ». La réalité est au-delà. La deuxième traque de l’après-midi se soldera pour la plupart d’entre nous par un cessez le feu… Faute de munitions !

Douze traques organisées dans la journée, déplacements en covoiturage avec chauffeur (… Tous dans le camion… Une proximité olfactive certaine… Des secousses… Des difficultés en côte…), trois auxiliaires canins (dont un caniche ! surprenant oui mais efficace), deux traqueurs, un ramasseur de traits (racé comme un vrai pur-sang dixit Hubert.. Trait/Pur-sang… On est au pays des chevaux), sous un soleil… de flèches, pardon de plomb !
Et le résultat, me direz-vous ? Un vrai moment de convivialité !
Des loupés, des ratés, des frôlés, des effleurés (on entend vraiment la flèche toucher les plumes), des déplumés qui volent toujours, un touché qui bascule… Qui fait le mort… Et qui s’enfuit à pattes, et Régis qui court… Moins vite. Enfin, un prélevé.
Prélèvement opéré lors de la dernière traque de la matinée. L’oiseau décolle d’un sorgho, plein travers, la flèche décochée le traverse entièrement. Emotion de l’archer et joie indescriptible… Le premier faisan à l’arc pour un habitué du sanglier. Félicitations à Régis comme il se doit ! Facile, dira-t-il… Tu vises le pou, comme pour le sanglier !
Coquine, la chienne d’Hubert coincera un lièvre dans une parcelle de switchgrass… Pour la photo du tableau, avant le verre de l’amitié qui conclura cette journée.

Un dernier conseil… Ne ratez pas la prochaine journée du 23 novembre prochain, cela vous laisse un peu de temps pour (re)constituer vos stocks de flu-flu.
Je vous laisse… Je m’y colle… Aux plumes et j’abandonne celle que j’ai pris pour être votre narrateur !

Pour le mot de la fin, je vous livre ceux choisis d’Hubert :
– William… Un pouillard… (pour comprendre il fallait être présent l’année dernière),
– Béret… Aligne-toi, (béret rouge selon l’organisateur, noir selon le propriétaire et depuis toujours !),
– Avancez à droite, Reculez à gauche (pas facile à appliquer individuellement, collectivement c’est pire !!),
– Double-le…, (facile à dire !) (un anonyme : on n’a plus vingt ans pour tirer deux coups d’affilée)
– Un(e) anonyme : On traque en « U » ? Ca ressemble à un « U » ça ?,
Perdue ! (à propos d’une flèche dont la probabilité de récupération est nulle), Perdue aussi !, et allez… Encore une !

Philippe LACRUCHE, octobre 2014